Un premier projet pour Replicad 3D.
Pour un premier projet, ce fut un projet captivant et de longue haleine. En effet, après plusieurs essais in situ ou dans les laboratoires et ateliers de mes partenaires, l’histoire se finit bien avec une exposition hors normes, quant à la quantité d’objets (près de 400 ) et de leur qualité, ainsi que leur provenance, Espagne, Portugal et France.
Il a s’agit dans un premier temps d’un travail de recherche avec Vincent Mistrot, archéologue, commissaire de l’exposition. Une grande confiance s’est installée, avec des échanges techniques, qui ont enrichis les deux parties du projet.
Il s’agissait de mettre en place un parcours multisensoriel, à destination des personnes en situation de handicap, mais aussi du grand public et des plus jeunes.
Nous avons donc donné l’occasion aux visiteurs de toucher les répliques d’œuvres, mais pas seulement, l’impression 3D a permis d’en faire des agrandissements, fois 2, fois 3 ou 4 !
L’intérêt de cette manipulation numérique est de pouvoir montrer, sous un autre jour, sous tous les angles possibles, des objets qui sont généralement protégés derrières d’épaisses vitrines.
Nous avons eu accès à des numérisations 3D de hautes qualités (photogrammétrie), fournies par le Musée National d’Archéologie (MAN).
Mais aussi des photogrammétries originales réalisées avec le photographe ,Frank Brunet.
L’impression 3D peut apportée de nouvelles perspectives à la médiation culturelle, une forme d’appropriation de ces objets « intouchables « , mais aussi bien entendu une conservation des modèles originaux, complémentaire aux techniques classiques de moulages.
Création d’objet de médiation:
Un autre exemple de l’utilisation de l’outil d’impression 3D, avec la création de deux « puzzles 3D » bifaces à l’échelle 2.
Un puzzle de 6 pièces pour les plus jeunes et un 12 pièces pour les plus patients. le modèle original est une photogrammétrie de très bonne facture, réalisé par Xavier Muth de Get in Situ.
Mise en place d’une démonstration d’impression 3D en continu !
Un autre exemple de l’a 3D’impression 3D, est la réalisation de projet de muséographie dynamique, avec l’impression 3D de réplique en direct !
L’objet de base est le pendeloque de la Grotte Pair non Pair, qui a été « complété » pour l’occasion par un anneau. L’impression se fait en continu pendant l’exposition, à partir de filament bioplastique, à base de coquille d’huitres et d’amidon de maïs, fourni par la société Française Francofil.
L’imprimante a été spécialement modifiée pour cet usage hors du commun, avec le soutien de Bastien Dupuis de la société D33D.
